Sunday, October 17

Already ... lots of photos from Cambodia !

Les photos du Cambodge

Finally ... all the photos from India !

Toutes les photos d'Inde ...

Prachum Ben:

Last week was the Prachum Ben festival (deads´ceremony) in Cambodia. I took advantage of these few days off to visit the South of Cambodia. I went by bus to Sihanoukville (4 hours from Phonm Penh) where I spent a day and a half on the beach of some desert islands surrounded by turquoise water and colorful corals under a magnificent sun ... Quite enjoyable I must say ! Then I moved to Kampot to meet some friends from Phnom Penh: the road between Sihanoukville and Kampot is absolutely wonderful, the cambodgian countryside is delightful. We then went by motorcycle to Kep (30 kms from Kampot) to eat some fish on the seaside and later on to swim in a river. The following day - raining that one - we rented a 4-wheels car to go to the Bokor natural park, a tropical forest on a mountain with on top a former hill station from the time of the french colonies with a casino, a church, an hotel and some other buildings completely decayed by the time and the war. On the way back we stopped at Takeo where we took a speed boat through the flooded land to visit some pagodas from the pre-Angkor times.

Mimi Cracra ... sur le parking devant les bureaux un apres-midi de mousson ...

Sur le chemin du retour (parfois ils sont 6 sur les scooters !)

Petits bonzes ...

Parc du Bokor

Coucher de Soleil - Kampot

Rice fields in Kampot


On the island near Sihanoukville

Dominique et Jean-Yves (PSF)

Au Mont Chisor

Photos Website from Pondicherry

A link you shouldn't miss: the artistic Black&White photos of Pondicherry from Laurent Dufy !

Friday, October 15

"Le festival de(s) c@nnes ... " -M-

En Inde c'était Cécile...
Au Cambodge, c'est Annabelle...

Friday, October 8

LUNDI 4 octobre 2004:

On me dit trop prévoyante … ! je pars donc en mobylette au cours de Capoiera sous la pluie de nuit, sans poncho, sans argent, sans téléphone, sans plan et … sans essence. Donc ce qui devait arriver arrive : c’est la panne sèche … Comme il est fortement déconseillé de laisser ses véhicules dans les rues de Phnom Penh sans la surveillance d’un gardien, je pousse mon 2 roues jusqu’à un institut de formation qui fait l’angle de la rue. Une femme à la réception et un gardien me regarde perplexe leur faire de grands gestes pour essayer de leur expliquer si je peux laisser ma mob dans la cour de l’institut car je suis en panne d’essence. Il me font signe d’attendre. Le gardien revient avec sa mobylette et une bouteille en plastique et me fait signe de l’accompagner à la pompe à essence. Il y fait mettre 1 litre d’essence et nous voilà repartis : je me retrouve à l’arrière de sa mobylette sous la pluie battante en essayant de garder l’équilibre avec dans la main gauche une bouteille de Sprite à ¾ pleine d’essence sans bouchon … A peine arriver ils me remplissent le réservoir et comme si cela n’était pas encore suffisant de bonté, ils m’accompagnent à mon cours pour être sur que j’arrive à bon port.
En repassant le lendemain (je tenais à leur payer les frais d’essences et le service), je suis accueillie à bras ouverts : « Ha ! My friend ! ». Et bien ça fait chaud au cœur une telle gentillesse !

SAMEDI 2 octobre 2004:

Le marché Tuol Tumpoung – connu sous le nom de marché russe – est idéal pour aller faire un brin de shopping le samedi matin … Beaucoup d’Occidentaux, résidents ou touristes aiment y flâner : des allées entières de soieries, d’objets artisanaux, de copies en tout genre, de poissons séchés, d’encens, de pièces de rechange pour voiture mais aussi d’asticots, de criquets ou de migales frits … Je me laisse tenter par une très jolie tête de bouddha en bois sculpté, une fausse vraie montre Gucci, quelques vrais faux DVDs et je commande des housses de coussins au Palais de la Soie. C’est si bon parfois de se laisse tenter ! J Mais sur le marché russe il y a aussi … des enfants qui mendient, des vendeurs de livres avec un pied ou une jambe en moins (30 personnes par an sont encore victimes des mines anti-personnel au Cambodge), des femmes ayant été brûlée sur le visage et le corps pour d’obscures problèmes conjugaux.

MARDI 28 Septembre :

Ce matin pour la seconde fois, je pars avec une des équipes d’éducation composée de 3 ou 4 formateurs, pour la plupart des femmes ayant déjà travaillé dans la prostitution. Nous nous arrêtons dans un quartier où se trouvent de nombreuses petites maisons en bois sur pilotis portant une enseigne « massage » ou « karaoké ». La plupart ne sont en fait que des bordels. L’intérieur est sombre, sale et sent l’urine. Les chambres, lieux de vie et de travail des filles qui habitent pour la plupart sur place, ne font pas plus de 4 mètres carrées. Glauques ou sinistres ... les termes ne manquent pas pour les qualifier. Je rencontre une jeune fille – Dah – qui dit avoir 20 ans. Elle est assise sur un petit tabouret en plastique devant la maison et est en train de se remaquiller. Elle passe et repasse des couches de poudre pour se blanchir la peau. Elle ne sourit pas, elle évite nos regards. Nous lui proposons de l’emmener pour une consultation et une session d’éducation sur les MSTs à la clinique mais elle nous répond qu’elle ne veut pas nous suivre car ell n’a pas eu de clients la nuit dernière et a besoin d’argent. Elle touche 50 dollars par moi que lui verse la propriétaire du bordel. Sa mère passe tous les mois collecter ces 50 dollars. Il ne lui reste rien. Comme beaucoup de filles au Cambodge, elle a été prostituée par ses parents pour rembourser leurs dettes. Juste pour quelques mois … disent-ils, le temps de rembourser. Mais une fois prise dans l’engrenage, il est difficile de s’en sortir. Les prostituées de Phnom Penh sont souvent de jeunes villageoises qui n’ont reçu aucune éducation (l’école n’étant pas obligatoire au Cambodge) et qui se retrouvent attachée à un bordel dans la capitale qui la plupart du temps les empêchent de quitter l’endroit où elle réside et travaille tout en ne respectant aucun horaire pour les faire travailler. Le remboursement de dettes est la première cause de prostitution au Cambodge. Les parents vendent aussi parfois la virginité de leur fille, les étrangers d’origine chinoise en sont très friands : elle peut se négocier jusqu’à 400 dollars. Les chiffres du tourisme sexuel au Cambodge sont effarants : 80% des expatriés auraient déjà profiter des services de ces jeunes femmes.